Alykhaÿa Viskalaï

Nom : Alykhaÿa Viskalaï

Date de début de l'aventure/campagne : 1er jours de l'automne 4706. Père : Garridan Viskalaï, Description laissée au MJ Mère : Marylæghoa Viskalaï, anciennement Dosamligare Varisienne aux yeux rieurs et au sourire communicatif, Marylæghoa est a toujours été très amoureuse de Garridan, son époux. Malgré cet amour profond et réciproque, certains désaccords perturbent le couple ; l'éducation de leurs enfants est un sujet sensible, mais sur lequel des compromis ont pu avoir lieu. Frère : + 3ans : Steyn Soeur : + 1 an : Napluteya Personnage : Alykhaÿa Frère : -2 ans : Arkelov. Oncle du côté maternel : Harttic : oncle du côté maternel, un barde itinérant. [object Object]I - Enfance : Insouciance à Pointsable Née le 20 (Nov) 4689, Alykhaÿa est la seconde fille d'une fratrie de quatre enfants. Ses parents avaient différents points de vue sur son éducation, tout comme celle de ses frères et sœurs. Son père voulaient qu'il fassent honneur au clan, qu'ils puissent revenir sur les terres de ses aïeux sans avoir honte d'avoir manqué à leurs devoirs, et en trouvant facilement une place dans le clans et leur famille paternelle. Sa mère, souhaitait que ses enfants aient une enfance plus innocente, plus libre et moins marquée par les rites et les traditions. Cependant, tous deux étaient fiers de leurs enfants. Alykhaÿa, ses frères et sa sœur aidaient à l'auberge lorsque c'était possible et qu'ils le voulaient bien.

Steyn , l'aîné, suivait les voies de son père, apprenant les arts des armes en même temps que la temporisation des soudards et l'autorité nécessaire pour se faire payer des clients réticents. Suivant les préceptes Shoantis, il apprit la fierté, mais aussi à défende son honneur face aux autres enfants de la ville. Corrigeant ces garnements parfois trop violemment, il fut puni plusieurs fois par son père, lequel ne le nourrissait que de rude pitance et le faisant dormir à même la pierre, pratiques contres lesquelles sa mère s'insurgeait.

Napluteya , la seconde, était une jolie fille, toujours souriante comme sa mère. Elle tenait de la varisienne avec de beaux cheveux aubruns et son teint hâlé. Plus d'une fois son père avait voulu les couper pour que ce soit "plus conforme à la tradition" et "qu'elle s'habitue à sentir le souffle du vent… et de son futur mari" mais Marylæghoa s'y était toujours opposé. Elle savourait les moments pendant lesquels elle bénéficiait de l'attention de son oncle Harttic, le frère de sa mère, un musicien itinérant qui faisait souvent halte à l'auberge pour s'y restaurer et y distraire les clients. Peu à peu, elle apprenait quelques notes et pu chanter en accord avec les mélodies que produisait son oncle. Parallèlement, elle aidait à la cuisine et au service des clients. Lorsqu'elle allait s'amuser, c'était toujours le plus loin possible de la poussière et des flaques de boue ; avec quelques amies, elle s'entraînaient à chanter et à danser, selon la tradition varisienne.

Alykhaÿa était la plus agitée des enfants. Petite fille renfermée, elle déployait tout son talent pour s'opposer à son père comme à sa mère. Quand il voulait la tondre, elle refusait et requerrait l'aide de sa mère. Lorsque cette dernière voulait la coiffer, Alykhaÿa se coupait elle-même les cheveux au grand dam de ses deux parents — oui, même pour son père vu que la coupe était une manière de s'opposer à l'autorité parentale. Il lui arrivait d'aider ses parents à la taverne ; Alykhaÿa allait sur a route et incitait fortement les voyageurs à s'arrêter chez elle que dans n'importe quelle autre auberge ou taverne. Elle trouvait toujours les arguments pertinents, parfois inventés, pour que le voyageur ciblé trouve une raison de franchir le bon pas de porte. En dehors de ses heures ouvrées, elle jouait de vilaines farces au voisinage, entrant chez les gens, les enfermant en dehors de chez eux, ou même, les bloquant à l'intérieur de leur propre maison. Elle fut tancée plus d'une fois pour ses méfaits. Très susceptible, elle se vengea de l'insulte lancée par un enfant de son quartier, en enfermant ce dernier dans une cabine de fond de jardin —au-dessus de la fosse d'aisance. Voyant bien qu'il fallait agir, ses parents décidèrent de la confier quelques temps à son oncle Bélor. Celui-ci tenta de lui inculquer les préceptes de Desna et quelques techniques Shoantis simples pour se défendre et riposter. Bien que es propos de son oncle étaient très intéressants, les armes n'amusait pas vraiment Alykhaÿa. Elle préférait continuer à taquiner les gens ; elle n'avait pas beaucoup d'amis avec qui partager ses expériences et ses connaissances, et exprimait ainsi son ressentiment. Lorsqu'elle faillit blesser grièvement une innocente habitante de la ville, en lançant sur elle une Lame-étoile, Garridan et Marylæghoa comprirent qu'il fallait faire quelque chose pour discipliner leur dernière fille. Acceptant à regret la proposition de son mari, Marylæghoa accepta qu'Alykhaÿa soit envoyée dans la tribu de son mari.

Aussi, le premier Oathday du mois de Desnus 4698, Garridan accompagna sa fille dans un voyage de quelques semaines pour la confier à sa tribu. Lui et son épouse espéraient ainsi que leur fille s'aguerrisse au contact du rude peuple Shoantis et perde ses déplaisantes habitudes. Lui-même, constatant la précocité d'Alykhaÿa, souhaitait pouvoir confier sa fille au chaman de la tribu, afin que celui-ci lui enseigne l'histoire du peuple Shoantis et de toutes ses traditions. La jeune fille n'avait pas vraiment eu le temps de connaître Arkelov, son plus jeune frère, alors âgé de 6 ans. Cependant, celui-ci avait pris le temps de subtiliser la Lame-Etoile qui avait entraîné la punition de sa sœur, et de le lui confier pour le long voyage qui attendait celle-ci.

II - Adolescence : Aride Apprentissage.

Note pour moi-même : idée (commencée sur iMac27 je crois) est de faire ce passage comme une chronique racontée à la première personne. {Note destinée au MJ : s'il faut changer des PNJ/des noms de tribu/ de lieu, pour cause que ça t'arrange il n'y a pas de soucis (ex : le nom du chef de tribu, ses liens parentaux avec Garridan, etc.)}

Environ trois semaines après avoir quitté Pointsable, après avoir traversé le Bois-Grognon, remonté la Charboneuse, gravi les escaliers de Storval, et parcouru une partie des étendues de l'aride plateau de Storval, Garridan et sa fille, Alykhaÿa, arrivèrent sur le territoire de la tribu des Kcolmeh, la tribu de la famille Viskalaï. Les éclaireurs Shoantis les avaient repéré et les escortèrent jusqu'au campement. Garridan fut accueillit comme il se doit, sa fille avec lui. Le Jothka de la tribu les reçu, écouta les doléances de Garridan, et accéda à sa requête ; accueillir sa sa fille dans la tribu, l'instruire selon le rude mode de vie des Shoantis, lui apprendre les rites et les traditions en espérant faire d'elle une parfaite guerrière Shoanti malgré son héritage varisien. Ainsi, Alykhaÿa fut confiée aux bons soins d'Aexarv, un fier guerrier Shoanti, cousin de Garridan. Une semaine plus tard, après de brefs adieux, son père reprit la route pour Pointesable, laissant sa fille apprendre la rudesse de l'existence.

Dès la première semaine qui suivit le départ de son père, Alykhaÿa fut mise à rude épreuve. Elle était nouvelle dans la tribu et les autres enfants ne l'acceptaient pas comme l'une des leurs ; elle se fit alors brutaliser quelques fois dans des défis inspirés par la culture guerrière des futurs combattants et combattantes. Les traumatismes se succédèrent. Rapidement, les adultes de la tribu lui coupèrent les cheveux afin qu'elle ressemble davantage à une Shoantie et moins à une Varisienne, on lui mis une épée dans les mains pour lui faire affronter le plus lourds des guerriers de la tribu, lequel l'immobilisa rapidement et pesa sur elle de tout son poids, on lui demanda d'aller chercher des pelletés de bois dans les plaines, de participer aux chasses, aux dépeçages. Bref : il lui fallait apprendre en quelques semaines tout ce que les autres enfants Shoantis apprenaient avec leur corps en plusieurs années. L'exercice fut traumatisant. La culture guerrière est un valeur fondamentale des Shoantis, et les enfants sont encouragés, dès le plus jeune âge, à prendre les armes d'entrainement et à se mesurer les uns aux autres, tous sexes confondus. Ses faiblesses mises à jour, Alykhaÿa fut la cible des des enfants de la tribu. Ceux-ci lui lançaient défi sur défi, et, n'ayant pas reçu un entrainement martial très poussé, le jeune fille mordit la poussière à plusieurs reprises. Cependant Alykhaÿa trouva quelques parades pour décourager les autres enfants de la persécuter. Apprenant à chasser avec d'autres membres de la tribu, elle repéra plusieurs nids de guêpes dans les plaines. Rapidement, elle comprit comment les amadouer pour ne pas se faire piquer et apprit l'emplacement de chacun de leurs nids. Dès lors, les enfants qui l'attaquaient en duel furent régulièrement victimes de sévères piqures des insectes agressifs. Alykhaÿa orchestra d'autres vengeances mesquines, et imagina d'autres multiples manières de décourager les passages à tabac. Elle égarait ses camarades les plus belliqueux dans les plaines, ou leur faisait parcourir des chemins couverts de trous traîtres où ils se tordaient les chevilles. Au final, elle se faisait peu d'amis, les autres enfants la craignaient, et les adultes, qu'elle n'avait pas encore osé taquiner jusque là, ne s'étaient rendu compte de rien.

Néanmoins, Aexarv se doutait que la fillette était à l'origine des maux des autres enfants. L'augmentation de la fréquente des blessures coïncidait avec son arrivée, et son exclusion du cercle des autres enfants était flagrante. Le guerrier Shoantis décida alors de s'impliquer davantage l'éducation de la fillette. Sans un mot, il la convoqua un soir dans une arène d'entrainement déserte et entreprit de la corriger. Ne pouvait rien lui reprocher directement, il lui mit une épée entre les main, saisit la sienne et commença à frapper. Les coups fort et durs plurent sur la fillette terrorisée, qui parait maladroitement avec sa faible poigne